Dans mes baskets.

Hier soir c'était flou dans ma tête, c'est toujours un peu flou dans ma tête, mais cette fois j'avais envie que tout soit flou de partout. Alors j'ai pris des photos de gens flous, dans une ville floue, et d'un tram qui avance pendant que j'écoutais les métamorphoses du vide du Chapelier flou, heu, fou.

 

 

 

Courir, courir, courir, courir.

       

En ce moment je pense souvent à toi, à la tête que tu aurais eu.

Et je me dis, quand est ce qu'on est prêt ? A quel moment on sait qu'on est assez grand pour ça ?

Est ce que je vais t'oublier un jour ? Est ce que c'est si grave ? 

En fait non, je me dis juste que t'as été là, c'est tout.

Du gribouillage.

Mon visage écrasé contre une vitre, bonjour :).

Jolis moments.

G a M I N e

Faut pas lui en vouloir, elle attend comme qui dirait un miracle ; quelque part.

« Sans biscuits, je ne sais pas si l'enfance vaut d'être vécue ! Mets cela en priorité sur ta liste des choses à faire après la guerre : tremper des biscuits dans un bol de lait bien chaud. »

Je jure solennellement qu'il y a un loup sous mon lit.

Et là, et là, BOUM.

 En cette fin d'année scolaire, ces joyeuses journées à boire des bières face à la Garonne, ces montagnes de CV sous lesquels je vais finir par me noyer, ces "On-recrute-pas-mais-on-vous-rappelle", ces nuits à me demander "Je fous quoi maintenant ?", je me saoule à ces deux chansons, et je gribouille un peu.

 

 

    

      

       

 

Et pour l'examen de fin d'année, le sujet c'était Plié/Déplié : J'ai réussi à faire ces quelques petits trucs à grand renfort de sandwich-jambon-crudité-huile d'olive, d'un croissant, de beaucoup de coca, de cigarettes, de musique fort dans les oreilles. Puis j'ai dessiné mi-assise, mi-allongée par terre, du coup c'était une bonne journée.